En Somalie, les parties prenantes au processus électoral sont appelées à dialoguer sur le modèle à retenir pour organiser les élections. «Les membres du Conseil de sécurité sont profondément préoccupés par l’impasse politique qui se poursuit et le désaccord persistant entre les dirigeants politiques somaliens sur le modèle à retenir pour organiser des élections», a indiqué le conseil de sécurité de Nations-Unies dans une déclaration adoptée vendredi 23 avril.
Le conseil de sécurité invite les acteurs politiques somaliens à rejeter «la violence et à reprendre le dialogue de toute urgence et sans condition préalable». «Le désaccord actuel non seulement annule (les) progrès difficilement obtenus mais détourne également l’attention de problèmes urgents tels que les inondations, la sécheresse, les criquets pèlerins, la pandémie de Covid-19 et la lutte contre la menace terroriste (du mouvement islamiste) des shebab», a ajouté le Conseil de sécurité.
Le 12 avril, l’Assemblée nationale a autorisé une prolongation du mandat du président Mohamed Abdullahi pour 2 ans. Mais cette prolongation fait polémique. Le conseil de paix et de sécurité condamné cette décision. D’après cette commission de l’UA, la prolongation «sape l’unité et la stabilité somaliennes alors que les actions unilatérales de la chambre basse menacent la paix et la sécurité».
En février dernier, une coalition de candidats de l’opposition a exigé la démission du président Mohamed Abdullahi. C’était après le report des élections et l’expiration du mandat du président.
Trésor Mutombo