Un autre bureau de la Commission électorale nationale indépendante (INEC) a été rasé par des présumés hommes armés à Orlu dans l’Etat d’Imo, situé dans le sud-est du Nigeria. C’est ce qu’a annoncé Festus Okoye, porte-parole de l’organe électoral nigérian vendredi 2 décembre.
C’est la quatrième attaque contre les installations de l’INEC en moins de trois semaines.
Les attaques contre les installations de l’INEC dans les régions du sud-est et du sud-sud, ont été attribuées aux peuples autochtones du Biafra (IPOB) interdits. Mais le groupe a nié à plusieurs reprises toute implication dans les attaques.
« Le bâtiment, qui subit d’importants travaux de rénovation suite à une attaque antérieure, a été vandalisé et partiellement incendié. Et que trois des ouvriers du bâtiment qui rénovaient l’installation avaient d’abord été enlevés par les assaillants, mais avaient ensuite été relâchés », a dit le porte-parole.
M. Okoye reconnaît que les attaques contre les installations de l’INEC étaient devenues trop nombreuses. « La Commission a exprimé son inquiétude face à la vague d’attaques contre ses installations et les conséquences négatives sur ses préparatifs pour les élections générales de 2023 », a-t-il ajouté.
Lundi 28 novembre, Mahmood Yakubu, président de l’INEC, a assuré que les récentes attaques contre ses installations n’arrêteront pas le déroulement des élections générales de 2023.
Le 25 février, les Nigérians seront appelés aux urnes pour élire un successeur au président Muhammadu Buhari, qui ne se représente pas après deux mandats et un bilan jugé catastrophique tant du point de vue de l’économie que de la sécurité, deux enjeux majeurs du scrutin.
Ali Maliki