Au Zimbabwe, les ambassades étrangères stationnées à Harare travaillent avec l’opposition pour déstabiliser le pays. C’est ce qu’a dénoncé Emmerson Mnangagwa, président zimbabwéen dimanche 17 juillet. Selon lui, il y a des tendances inquiétantes et ingénieuses de la part des missions étrangères accréditées dans le pays.
« Le gouvernement désapprouve cette effronterie effrontée contre notre souveraineté, qui est en violation flagrante des dispositions fondamentales du droit international régissant les relations interétatiques », a dit le chef d’Etat zimbabwéen.
Il affirme qu’il y a un mépris flagrant pour la souveraineté du pays. « Cette propension inquiétante est susceptible de se rapprocher encore plus de manière flagrante de nos élections générales harmonisées prévues pour l’année prochaine. Le gouvernement aidera ces missions errantes à apprendre à nous respecter », a-t-il ajouté.
Il souligne que les ambassades incriminées mobilisent des artistes et des journalistes locaux pour pousser agressivement leur propagande partisane et influencer l’établissement de l’agenda national. « Toutes les communications et interactions avec nos citoyens ou groupes de citoyens doivent être menées par l’intermédiaire de notre ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, que nous avons créé précisément à cette fin », a-t-il conclu.
En 2023, des élections générales sont prévues dans ce pays d’Afrique australe. Des enquêtes menées par des organisations de la société civile ont révélé que les citoyens redoutent les élections de l’année prochaine en raison des tensions politiques qui se préparent.
Ali Maliki