« Le recours en appel est accepté », a tranché le tribunal électoral sud-africain mardi 9 avril. Une décision qui permet à Jacob Zuma, ancien président, de candidater aux élections législatives.
Pourtant, la commission électorale l’avait écarté sur les listes. Sans clairement expliquer les motifs de l’exclusion de l’ancien chef de l’Etat, se contentant de rappeler les conditions d’éligibilité prévue par la Constitution et évoquant le fait que Jacob Zuma avait été condamné à douze de mois de prison.
Lundi, l’avocat du MK a, lors d’une audience à Johannesburg, tenté de faire valoir que « la peine finale suite à la remise de peine, est de trois mois ». Encore poursuivi pour corruption, Jacob Zuma, président entre 2009 et 2018, avait été condamné en 2021 à 15 mois de prison pour outrage.
Les listes définitives des candidats doivent être publiées ce mercredi. Cette décision de justice l’exclusion de M. Zuma.
Pour ces élections, l’ancien président a décidé de retourner sa veste contre l’ANC, parti présidentiel, au sein duquel il a lutté contre l’apartheid. En décembre dernier, Jacob Zuma a annoncé soutenir Umkhonto We Sizwe (MK, Lance de la nation en langue zouloue), petit parti radical créé récemment.
Le 29 mai prochain, les Sud-Africains voteront pour renouveler leur Parlement, qui désignera ensuite le prochain président.
Au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, l’ANC risque de perdre pour la première fois sa majorité parlementaire. Une situation qui pourrait le contraindre de former un gouvernement de coalition.
La Rédaction