Sécuriser le processus électoral en cours. Cette question était au cœur des échanges entre Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et Philémon Patience Mushid Yav, commissaire divisionnaire principal de la police congolaise.
Il s’agit pour le président de « l’organe électoral de voir les élections se dérouler dans un climat de paix pour rassurer son inclusivité ». La police rassure sur la sécurisation du processus. Elle affirme vouloir gagner le pari de la sécurité.
« Nous avons jugé utile de venir à la CENI pour cerner le travail qu’elle attend de la police nationale pour que les scrutins se tiennent en toute sécurité le jour j. Nous avons besoin que les policiers congolais se comportent bien dans l’exécution de sa tâche. Nous voulons aussi planifier une meilleure sécurisation du matériel électoral et du personnel de la Céni », a déclaré le commissaire Philémon Yav.
En septembre dernier, Peter Kazadi, ministre congolais de l’Intérieur, avait évoqué cette question lors d’une réunion avec les responsables de la police autour « des forces, faiblesses et risques éventuels en ce qui concerne la sécurité des élections ».
En RDC, les élections combinées, présidentielles et législatives (nationale et provinciale) sont censées avoir lieu le 20 décembre. Candidat à sa propre succession, le président Tshisekedi brigue un second mandat et affronte une vingtaine de candidats, dont Moïse Katumbi et Martin Fayulu, figures voyantes de l’opposition.
Voldi Nkengi