Alors que Moïse Katumbi et Augustin Matata, leaders de l’opposition et candidats déclarés, ont demandé à la Monusco d’assurer la sécurité des candidats, Bintou Keita, représentante de la mission onusienne, affirme que cela revient en premier lieu à l’Etat congolais.
Pour elle, la Monusco a répondu à cette requête en étant très clair. « Dans le contexte de cette demande, nous voyons une opportunité à l’intérieur du comité de soutien et de sécurisation du processus électoral qui est chapeauté par le ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières à travers la composante police et politique, et nous pensons que c’est le cadre approprié », a indiqué Bintou Keita.
La demande de ces deux leaders de l’opposition fait suite à l’agression de Delly Sesanga, candidat déclaré à la présidentielle, à Kananga, dans la province du Kasaï-Central, dans le centre de la RDC. En fait, l’opposant a été victime des actes de violences avec l’équipe qui l’a accompagné le samedi 29 juillet.
Béni Bavila