Alors que les élections s’approchent, la Commission africaine pour la supervision des élections (Case) appelle le président Tshisekedi à favoriser « un dialogue sincère » entre les parties prenantes au processus électoral ».
« Le boycott du processus électoral par l’opposition politique et une bonne partie de la majorité présidentielle est signe de grande maturité au sein de la classe politique en RDC. Cette classe politique sait désormais dire non au mal et discerner le meilleur choix pour un avenir radieux de son pays », rapporte le communiqué de la Case.
Cette organisation justifie son constat par l’absence de l’engouement des candidats députés nationaux aux Bureaux de réceptions et traitement de candidatures. Pour la Case, il n’y a pas « de honte à assumer un glissement électoral consensuel du délai constitutionnel tant que celui-ci est motivé par la recherche de meilleures conditions techniques, politiques et financières du processus électoral et de l’intérêt supérieur du peuple congolais ».
Le dépôt des candidatures pour les élections législatives du 20 décembre a pris fin le dimanche 23 juillet. Cette échéance avait déjà été repoussée de sept jours par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) après une faible réception de dossiers.
Entre-temps, la tension ne faiblit pas entre l’opposition et le pouvoir à l’approche des élections, prévues en décembre.
Béni Bavila