Alors que les leaders de l’opposition exigent un nouvel audit du fichier électoral par un organisme externe indépendant, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ne veut pas faire marche arrière.
Denis Kadima, président de la Céni, estime que « le risque de ne pas avoir des élections est plus grave qu’avoir deux ou trois partis politiques qui ne vont pas participer à la course ».
Tous les partis politiques ont des exigences révèle de M. Kadima, mais l’orgne électoral tente d’obtenir l’adhésion de différents leaders au processus électoral en cours.
Selon la Céni, un audit de 138 pages a été fait. « Le rapport est sorti et donc c’est difficile de rejeter cet audit comme demandé par les opposants sans évoquer les faibles de ce dernier », a déclaré Denis Kadima. La commission électorale insiste sur « le caractère inclusif des élections tout, en mettant un accent particulier sur la notion de proportionnalité dans un pays qui compte 920 partis politiques ».
La Céni reste fidèle à elle-même. Mais l’approche des élections, le climat politique se crispe en RDC. L’opposant Martin Fayulu, candidat malheureux de la présidentielle de 2018, a conditionné sa participation au processus électoral par le nouvel audit du fichier électoral. Il accuse la Céni de préparer une fraude électorale.
Francis Otshudi