En RDC, Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a annoncé qu’il n’accordera pas une autre prorogation de dépôt des candidatures pour le scrutin législatif.
Il dit avoir constaté un manque d’engouement et une timide fréquentation aux bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC).
« Nous avons prolongé, justement pour leur accorder du temps, et il semble qu’il y a ceux qui pensent qu’il y aura un système de jetons et qu’ils pourront passer plus tard, il n’y a pas ça. J’en profite pour dire à tous les candidats, aux regroupements politiques et aux indépendants que le 23 juillet, nous aurons déjà poussé les choses un peu trop plus loin. Ils doivent nécessairement s’apprêter et déposer leurs dossiers au plus à cette date », a déclaré Denis Kadima.
Pour lui, le nouveau délai est censé permettre à ceux qui sont en retard pour des raisons d’ordre logistique et organisationnel, puisse se présenter.
Il s’agit d’une déclaration qui intervient après plusieurs demandes de prorogation de quelques acteurs politiques. Les membres de la plénière de la Céni s’étaient réunis pour évaluer ces opérations et au sortir avec une décision sur le prolongement de sept jours dans les BRTC.
Avant d’ouvrir le dépôt de candidature, le président de la Ceni a consulté des leaders de l’opposition pour tenter d’obtenir leur adhésion au processus électoral. En fait, les opposants dénoncent un processus électoral opaque et exigent un nouvel audit du fichier électoral externe par un cabinet indépendant.
Béni Bavila