En RDC, l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs a été prolongée de vingt-cinq jours dans la partie ouest du pays. La décision de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est saluée à Kinshasa, capitale congolaise, où des centres d’enrôlement ne cessent de recevoir du monde.
« Je n’avais pas encore pris ma carte. Et ça commençait à m’inquiéter parce que l’échéance arrivait à son terme. Heureusement, la Ceni a compris qu’il fallait prolonger les opérations pour au permettre à une grande partie de la population de se faire enrôler », déclare Junior Mampasi, proche de la vingtaine, venu s’enrôler au centre de l’école notre dame de Fatima.
Assise sur un banc, Marina semble fatiguée. Elle déplore la lenteur du déroulement des opérations.
« C’est mon troisième jour au centre. Je n’ai toujours pas réussi à me faire enrôler. Je me demande ce que font les agents de la Ceni, qui sont à l’intérieur. Les gens viennent très tôt le matin et rentrent parfois le soir sans avoir pris leurs cartes. Les machines sont tombées en panne la semaine dernière en début d’après-midi, on était obligé de rentrer », se plaint Marina.
Trésor Kayembe, satisfait d’avoir obtenu sa carte d’électeur, sort tout sourire de la salle. « J’ai aussi appris que les opérations d’enrôlement ne vont pas prendre fin le 24 comme initialement prévue. C’est une bonne chose pour les compatriotes qui ne se sont pas encore fait enrôler, vous-même vous voyez comment le centre est bondé. Au moins, là ceux qui traînaient encore les pas vont devoir se dépêcher pour récupérer leurs cartes », dit-il.
Dysfonctionnements et problèmes techniques. Telles sont les raisons qui ont poussé le bureau de la Ceni à prolonger cette opération. Le début des opérations dans la deuxième zone est prévu ce 25 janvier, a dit Patricia Nseya, rapporteur de la Ceni. Jusque-là, sur les 18.694.542 électeurs attendus, 7.910.679 ont déjà obtenu la nouvelle carte, selon l’organe électoral. Ce qui représente 37,9% de la population.
Dinho Kazadi