Mardi 16 juillet, les avocats guinéens ont lancé un mouvement de grève pour dénoncer « les arrestations arbitraires ».
« Les avocats entendent protester contre les arrestations arbitraires et autres kidnappings suivis de détentions au secret de citoyens guinéens », a déclaré Gabriel Kamano, porte-parole des avocats grévistes, cité par l’AFP.
Qu’en sera-t-il du procès du 28 septembre ? En fait, le verdict est attendu le 31 juillet dans ce procès qui implique le capitaine Moussa Dadis Camara, ancien chef de la junte, d’anciens officiers et de responsables gouvernementaux à Conakry. Pourtant, selon l’Ordre de la profession, cette grève doit durer deux semaines, soit jusqu’au 31 juillet.
En Guinée, le régime militaire dirigé par le général Mamadi Doumbouya, chef de la transition, est accusé de réprimer l’opposition ou toute voix qui tente de mobiliser pour un retour des civils au pouvoir. Nombre de dirigeants de l’opposition ont été arrêtés, mis en cause devant les juges ou poussés à l’exil.
Le général Sadiba Koulibaly, ancien chef d’état-major de l’armée et ex-numéro deux de la junte, est mort en détention en juin dernier, alors qu’il purgeait une peine de cinq ans de prison ferme pour désertion et détention illégale d’armes. Les autorités ont aussi retiré à quatre radios et deux télévisions leur agrément.
Le 9 juillet dernier, deux responsables du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) ont été arrêtés. Il s’agit de Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah.
La Rédaction