Lundi 27 novembre devant le tribunal, Mohamed Ould Abdel Aziz, ancien président mauritanien, a, dans sa prise de parole, nié toutes les accusations « d’enrichissement illicite ».
Pour lui, toutes ces accusations sont erronées, injustes et s’inscrivent dans le complot ourdi contre moi. « On m’accuse de corruption, où est donc mon corrupteur ? Où sont les preuves de cette corruption ? », a déclaré Mohamed Ould Abdel Aziz.
Il est détenu depuis le 24 janvier, après avoir passé plusieurs mois en détention en 2021. M. Aziz répond depuis le 25 janvier avec dix autres personnalités, dont deux anciens Premiers ministres, d’anciens ministres et des hommes d’affaires, des chefs « d’enrichissement illicite », « abus de fonctions », « trafic d’influence » ou « blanchiment ».
Aziz, qui a dirigé la Mauritanie de 2008 à 2019 avant sa disgrâce progressive sous son successeur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, s’est livré à un monologue de plusieurs heures devant le tribunal qui le juge depuis le début de l’année.
Raymond Nsimba