Au Brésil où il séjourne pour le sommet de l’Amazonie, le président Tshisekedi a, lors d’un échange avec la communauté congolais, affiché sa détermination de gagner le pari d’organiser les élections.
Pour lui, la RDC a trois grands événements : la visite du Papa François en janvier dernier, les IXes Jeux de la Francophonie et les élections prévues en décembre.
« Je sais qu’il y’ a, à l’interne et à l’externe, de personnes, qui veulent saboter le processus. Mais, je vous assure que je reste déterminé à réussir ce pari comme nous l’avons fait avec les deux autres événements », a déclaré le président Tshisekedi.
Pourtant, la tension ne faiblit pas entre l’opposition et le pouvoir à près de quatre mois de la présidentielle en RDC. Des proches de Moïse Katumbi, ancien allié du président Tshisekedi et candidat déclaré à la présidentielle, disent être victimes de la chasse aux sorcières. L’assassinat de Chérubin Okende, retrouvé mort dans sa jeep, a ravivé les tensions.
Entre-temps, les opposants accusent la Céni de préparer une fraude électorale. Martin Fayulu, figure de proue de l’opposition, a conditionné sa participation aux élections par un nouvel audit du fichier électoral par un organisme crédible et indépendant. Ce que la Céni a rejeté et tient au respect du calendrier électoral.
Béni Bavila