La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, affiche son intention d’accompagner le développement du secteur de l’énergie à travers son programme « Scaling Made In ».
D’après Mary Porter Pescheka, son directeur régional pour l’Afrique de l’Est, ce programme vise à attirer des investissements dans les mini-réseaux. Ce jeudi, Teddy Lwamba, ministre congolais des Ressources hydrauliques et de l’électricité, a échangé avec la délégation de l’IFC, conduite par Mary Porter Pescheka. Durant cette rencontre, le ministre Lwamba a donné sa vision pour développer ce secteur.
Pour Mary Porter Pescheka, c’est l’urgence de relever les défis du secteur énergétique, de favoriser la croissance et le développement. « Le secteur de l’énergie est une priorité, car seulement un quart de la population en RDC a accès à l’électricité. Il est crucial d’attirer davantage d’investissements dans ce domaine », a-t-il déclaré.
En fait, l’IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents. Elle opère dans plus d’une centaine de pays. Cette entreprise met à profit son capital, ses compétences et son influence pour créer des marchés et des opportunités dans les pays en développement.
« La RDC possède un potentiel considérable en mini-hydroélectricité et en mini-solaire. Ce projet a pour objectif d’apporter de l’électricité dans les zones enclavées, en collaboration avec le gouvernement à travers un programme d’appels d’offres que nous organisons », a indiqué Mary Porter Pescheka.
Josaphat Mayi