Au Congo-Brazzaville, des coupures intempestives d’électricité sont fréquentes. Selon Jean Bruno Danga, directeur général d’Énergie électrique du Congo (E2C), cette situation est due à la vétusté du réseau national d’interconnexion est vétuste. Dans un entretien à Sahutiafrica Jean Bruno Danga affirme que la moindre panne pénalise tout le réseau faute d’alternative.
«Notre réseau national d’interconnexion est linéaire partant de la centrale thermique de Pointe-Noire (300 MW) à la centrale hydroélectrique d’Imboulou (120 MW) dans le département des plateaux, en passant par Moukoukoulou (74 MW) dans le Bouénza et le Djoué (15 MW) à Brazzaville», a expliqué Jean Bruno Danga. Cela veut dire, qu’une panne à n’importe quel point pénalise l’ensemble du réseau.
Il propose la construction d’une centrale puissante qui sera une solution palliative par rapport au réseau traditionnel d’interconnexion électrique. «Avoir une centrale plus puissante comme celle prévue à Sounda, cela va nous permettre de boucler notre système national de desserte en électricité. Ainsi, nous sortirons du schéma linéaire qui nous prive de solution alternative», a-t-il ajouté.
Le 29 août, la fourniture d’électricité a été interrompue à Brazzaville, capitale congolaise. La situation s’est poursuivie au lendemain. Selon l’E2C, la chute d’un pylône dans la région de Pointe-Noire a été la cause de ce désagrément.
Achille Tshitoko