Médiateur désigné par l’Union africaine, le président João Lourenço tient un mini-sommet sur la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, théâtre d’affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, à Addis-Abeba ce vendredi 16 février.
C’est une confirmée par Tina Salama, porte-parole du président Tshisekedi. Selon l’agence angolaise de presse, les échanges porteront sur la relance du processus de paix dans la partie orientale de la RDC, en proie à l’instabilité depuis plus de deux décennies, suite au déploiement la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SAMIRDC).
La décision de déployer les troupes de la SADC avait été approuvée à Luanda, capitale angolaise, en août dernier.
Cette source renseigne que neuf chefs d’Etat doivent y prendre part. Il s’agit de l’Angola, l’Afrique du Sud, le Burundi, la Guinée équatoriale, le Malawi, le Kenya, la RDC, le Rwanda, le Soudan, le Soudan du Sud et de la Tanzanie. Ils se joindront comme invités à l’Ouganda et aux représentants de la Commission de l’organisation panafricaine.
La résurgence de la rébellion du M23 a brouillé les relations entre Kinshasa et Kigali, plongeant les deux Etats voisins dans un rapport orageux. Si la RDC accuse le Rwanda de soutenir cette rébellion, Kigali a toujours nié ces accusations. A son tour, il accuse l’armée congolaise de collaborer avec les rebelles FDLR.
Entre-temps, les pourparlers entre Kinshasa et Kigali piétinent. Sur fond d’une escalade, les deux pays se sont accusés mutuellement de torpiller le processus de Luanda, censé déboucher sur une désescalade.
En début de semaine, le Conseil de sécurité des Nations Unies a appelé toutes les parties impliquées à reprendre le dialogue diplomatique pour trouver une solution pacifique à la crise. Pourtant, sur le terrain, les combats se poursuivent autour de la cité de Saké.
La Rédaction