Alors que la recrudescence de l’insécurité suscite des inquiétudes à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, Est de la RDC, l’armée assure que les militaires n’y sont pas impliqués.
Selon le colonel Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole du gouverneur militaire, rejette toutes les accusations faites par les structures citoyennes, les cadres de base, ainsi que la population. Pourtant, ils accusent certains éléments FADC et Wazalendo de semer l’insécurité.
« Rien ne justifie l’implication des Wazalendo ou les FARDC dans ces actes de criminalité dans la ville de Goma », a répliqué M. Ndjike Kaiko
« Nous sommes au courant de tout ce qui se passe, mais je tiens à rassurer notre population que nos services spécialisés sont en train de travailler sur tous ces cas. Lorsque vous indexez les militaires ou les Wazalendo, c’est vrai, la zone est militarisée et vous savez d’abord notre ville est considérée comme une zone de transit. Nous sommes dans une zone opérationnelle et que les militaires arrivent par Goma et ensuite ils sont déployés dans les profondeurs », a-t-il expliqué.
Il affirme que les éléments Fardc et les Wazalendo sont tous pris en charge du point de vue logistique par le gouvernement. Même s’il nuance. Les autorités reconnaissent des bavures au sein de l’armée, mais regrette aussi que la population civile soit impliquée dans les tracasseries et banditismes à Goma, argue le colonel Guillaume Ndjike.
« Il y a quelques jours, les services spécialisés ont arrêté les bandits, les kidnappeurs ; Et à notre grande surprise, parmi tous ces malfrats amenés à la 34e région militaire. Il y avait plus de civils que des militaires », a-t-il dit.
RK