Ce samedi 17 février, l’armée congolaise a, dans un communiqué, accusé l’armée rwandaise d’avoir visé l’aéroport international de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, Est de la RDC, dans les petites heures de la matinée.
Selon le lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko, porte-parole du gouverneur militaire, ces drones ont ciblé les aéronefs des FARDC au regard des trajectoires suivies par des tirs. Pour lui, il s’agit d’une violation des « limites territoriales de la RDC ». Il assure qu’aucun aéronef de la RDC n’a été touché.
« Mais, ce sont plutôt les avions civils qui ont été non seulement touchés, mais aussi endommagés », a déclaré M. Njike Kaiko.
Contacté par Sahutiafrica, John Banyene, président de la société civile du Nord-Kivu, confie « qu’il n’y a pas eu de pertes en vies humaines ». Même s’il affirme n’avoir pas eu accès à l’aéroport après ces deux obus sont tombés sur l’aéroport de Goma.
Ces bombardements interviennent, alors que le président Joao Lourenço, médiateur désigné par l’Union africaine dans la crise RDC-Rwanda, tient un mini-sommet sur la situation dans l’est de la RDC, théâtre d’affrontements entre l’armée et les rebelles du M23 près de Saké. Mais, il s’observe une relative accalmie ce samedi, selon le responsable de la société locale.
La Rédaction