Alors que la situation sécuritaire est toujours volatile à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, avec la percée de rebelles du M23, le gouvernement affirme avoir pris toutes les dispositions pour la sécurité et la protection des populations.
« La priorité était de regarder, notamment avec les responsables militaires, comment on préserve les vies humaines. Il y avait la détermination des autres, et nos forces sont très déterminées, et au milieu de ça, il y a une population. Le devoir du président de la République et du gouvernement, c’est de s’assurer de la protection de la population », a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais, à l’issue de la réunion de crise président Tshisekedi.
Pour l’heure, la nuit est confuse à Goma, où des sources ont fait état de combats entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda et accusés de massacre de civils à Kishishe et Bambo. « Il y avait la détermination des autres et nos forces sont très déterminées, et au milieu de ça, il y a une population, et le devoir du président de la République et du gouvernement, c’est de s’assurer de la protection de la population », a indiqué le ministre Muyaya, faisant état de bombes qui ont touché des camps de déplacés.
D’après lui, le président Tshisekedi a eu plusieurs contacts diplomatiques autour de cette situation. En fait, le président kenyan William Ruto a annoncé un sommet extraordinaire en présence du chef de l’Etat congolais et de son homologue rwandais, Paul Kagame.
Lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, Thérèse Kaywamba, cheffe de la diplomatie congolaise, a dénoncé « une guerre frontale du Rwanda ». Dans la foulée, Washington, Paris, Londres et l’Onu ont appelé Kigali à retirer ses troupes du territoire congolais.
Trésor Mutombo