« Le gouvernement d’Eswatini doit accepter de toute urgence une enquête internationale indépendante sur les meurtres et violations des droits de l’homme résultant d’un usage excessif de la force », a déclaré Dewa Mavhinga, directeur de l’ONG Humain rights watch (Hrw) pour l’Afrique australe, dans un communiqué mardi 2 novembre.
D’après cette ONG, qui a cité un récent rapport d’un groupe local de défense des droits, au moins quarante-six personnes ont été tuées et 245 autres blessées par balle. En juillet dernier, les autorités de ce royaume avaient reconnu la mort de vingt-sept personnes, rapporte l’AFP.
Mbambane, capitale d’Eswatini, a été témoin de répression des manifestants contre la monarchie par la police et l’armée. Les manifestations sont menées par des étudiants, des fonctionnaires et des soignants depuis le mois de juin dernier. Mais après les dernières protestations, Mswati III, roi swazi, a promis un dialogue national.
Raymond Nsimba