Deux frappes aériennes de l’armée éthiopienne ont fait près de dix morts et quatorze blessés à Mekele, capitale de la région du Tigré, dans le nord de l’Ethiopie, ont annoncé des médecins ce mercredi 14 septembre.
Fasika Amdeslasie, chirurgien à l’hôpital Ayder, le plus important du Tigré, confirme ce bilan, mais parle de treize blessés. « Parmi les victimes, un père est mort et son fils est en chirurgie », dit-il.
Pour les responsables du Front pour libération du peuple du Tigré (TPLF), il s’agit d’une série de frappes aériennes de l’armée fédérale sur Mekele en l’espace de deux jours. Jusque-là, Addis-Abeba n’a pas réagi après accusations. Les rebelles tigréens ont accusé les forces tigréennes d’avoir ciblé l’université de Mekele, endommageant des bâtiments.
Mais ce bilan n’a pu être vérifier auprès d’autre sources, rapporte l’AFP. Cette source renseigne que « les accès au Tigré est très restreint et les communications dans la région est très difficile ».
Ces frappes aériennes de l’armée éthiopienne sur Mekele interviennent après la proposition d’un cessez-le-feu de rebelles tigréens, qui disent être prêts à accepter les pourparlers sous la médiation de l’Union africaine. Après cinq mois de trêve, des combats ont repris mi-août dernier. Une situation qui a totalement interrompu l’acheminement de l’aide alimentaire dans le nord de l’Ethiopie, en proie à un conflit depuis novembre 2020.
La Rédaction