Lundi 26 septembre, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé qu’un de ses camions a été touché et un chauffeur blessé par une projection de frappe de drone dans le Tigré, en proie à des affrontements sanglants entre les forces éthiopiennes et les rebelles tigréens.
Selon le PAM, ce camion devait apporter de la nourriture à des milliers de personnes déplacées depuis la reprise des affrontements en fin août. Cette agence onusienne appelle toutes les parties à « respecter de droit humanitaire ».
Addis-Abeba demande aux organisations humanitaires de ne plus travailler dans des zones d’hostilité. Les autorités éthiopiennes affirment que « les rebelles tigréens avaient, dans le passé, utilisé des camions humanitaires pour transporter des combattants ».
L’armée éthiopienne utilise régulièrement des drones de combat pour contrer l’offensive du Front libération du peuple du Tigré (TPLF) arrivé à 200km de la capitale.
L’acheminement routier et aérien de l’aide humanitaire dans le nord de l’Éthiopie, notamment vers la région rebelle du Tigré, où elle est essentielle, était totalement interrompu depuis la reprise des combats le 24 août après une trêve de cinq mois.
Raymond Nsimba