Malgré la proposition de cessez-le-feu du Front pour la libération du peuple du Tigré (TPLF), Mekele, capitale de la région du Tigré, a été ciblée par des raids aériens de l’armée éthiopienne ayant un blessé mardi 13 septembre, selon un porte-parole de rebelles tigréens et un responsable d’un hôpital.
Il s’agit du troisième cas de frappes aériennes sur Mekele depuis la reprise des hostilités dans le nord de l’Ethiopie. Mais cette frappe, qui n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante, rapporte l’AFP.
Dans un tweet, Getachew Reda, porte-parole du Front pour la libération du peuple du Tigré (TPLF), affirme que « ces frappes ont visé le campus Adi Haki de l’université de Mékélé ».
Responsable d’un hôpital dans la région du Tigré, Kibrom Gebreselassie indique que le nombre de victime n’est pas encore connu. Selon communiqué publié Facebook relayé Reuters, Dimitsi Woyane rapporte que le deuxième drone a fait tomber la station de télévision. Des images partagées par cette station semblent montrer des équipements de transmission endommagés suer le toit du bâtiment, renseigne la même source.
Mais le gouvernement n’a pas encore réagi. Cette frappe intervient après que le gouvernement du Tigré a mis en place une équipe de négociations et s’est déclaré prêt à des pourparlers de paix avec Addis-Abeba sous l’égide de l’Union africaine. Lundi, la communauté internationale a appelé à saisir « l’opportunité » de paix en Ethiopie.
Si le bilan de ce conflit sanglant, qui a éclaté en novembre 2020, n’est pas connu, des centaines de milliers de personnes sont en insécurité alimentaire. Après cinq mois de trêve, les combats ont repris. D’après les Nations unies, cette situation a totalement interrompu l’acheminement de l’aide humanitaire dans la région du Tigré et ses voisines de l’Amhara et de l’Afar.
Trésor Mutombo