Le gouvernement éthiopien rassure qu’il n’y a aucun risque de famine dans le Tigré. C’est ce qu’a rapporté Mitiku Kassa, commissaire à la gestion des risques de catastrophe, à la presse locale mercredi 09 juin. D’après lui, «les conditions requises pour déclarer une situation de famine ne se sont pas toutes réunies». Mais les organismes internationaux mettent en garde contre les conditions de famine au Tigré.
Mitiku Kassa affirme que «70% des zones du Tigré sont cultivées». «La semaine dernière, 46% des établissements de santé ont été rendus fonctionnels dans la région. Une dizaine d’autres ont été rendus opérationnels ces derniers jours», a-t-il ajouté.
Plus de six mois après le lancement d’une opération de l’armée éthiopienne, des combats. Mais des exactions se poursuivent au Tigré. Selon les Nations unies, le spectre d’une famine plane depuis des mois dans cette région éthiopienne.
«Plus de 90% des récoltes ont été perdues en raison du pillage, des incendies ou d’autres destructions. Et que 80% du bétail de la région a été abattu. On estime à 91% de la population du Tigré va avoir besoin d’aide humanitaire», a alerté le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
Ali Maliki