Addis-Abeba accuse les rebelles du Front pour la libération du peuple du Tigré (Tplf) d’avoir tué une centaine de jeunes à Kombolcha, ville située dans le nord de l’Ethiopie. Cette information a été livrée par Legesse Tulu, porte-parole du gouvernement, dans un tweet publié lundi 1er novembre. D’après lui, « la communauté internationale ne doit pas fermer les yeux sur de telles atrocités ».
« Le groupe terroristes TPLF a exécuté sommairement plus de 100 jeunes résidents de Kombolcha dans les zones qu’il s’est infiltrées », a-t-elle déclaré sans donner de détails. « Nous les repousserons avec toute notre force », a dit Abiy Ahmed, Premier ministre de l’Ethiopie, dans une déclaration télévisée devant les responsables du gouvernement, cité par l’AFP.
Mais dans un tweet, Getachew Reda, porte-parole du Tplf, qualifie de « totalement fausses » ces allégations du gouvernement. Il affirme qu’il n’y a pas des combats en cours à Dessie ainsi qu’à Kombolcha. « Ses forces (du Premier ministre) ne sont pas près d’arriver et ses généraux se précipitent pour rejoindre Addis-Abeba », a-t-il ajouté sur Twitter.
Dimanche 31octobre, les rebelles tigréens ont annoncé avoir pris le contrôle de Kombolcha. C’était après qu’ils ont revendiqué la prise de Dessie, ville voisine. Mais les autorités éthiopiennes ont démenti ces affirmations. Des sources locales ont rapporté que les combats se sont poursuivis dimanche. Durant près d’un an, un conflit armé ronge la région du Tigré, située dans le nord de l’Ethiopie. Des affrontements ont éclaté entre les forces éthiopiennes et les rebelles du Tigré.
Ravanelly Ntumba