Au moins 300 civils ont été tués et 373 blessés dans des bombardements aériens dans le Tigré, en proie à un conflit armé, entre novembre 2021 et février 2022. C’est ce qu’a indiqué un rapport du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) publié lundi 7 mars. Selon ce rapport, ces bombardements ont fait de milliers de déplacés.
Cette source dit avoir recensé près de 306 cas de viols perpétrés par les rebelles tigréens dans la région de l’Amhara. Michelle Bachelet, responsable du HCDH, s’est dit inquiète « de continuer à recevoir des informations sur des violations graves et à grande échelle des droits humains après l’extension du conflit dans les régions de l’Afar et de l’Amhara ». C’était devant le Conseil des droits de l’homme de l’Onu.
Pendant plus d’un an, un conflit armé, qui opposait les forces éthiopiennes aux rebelles tigréens, a rongé le nord de l’Éthiopie. Selon les Nations unies, ces affrontements ont fait des milliers de morts. Et a déplacé des millions de personnes, en amenant des centaines de milliers au bord de la famine.
Raymond Nsimba