Au moins 4000 personnes déplacées depuis le dimanche dernier. Plus de 500 maison détruites. Tel est le bilan d’un raz-de-marais à Volta, région située dans l’est du Ghana. C’est ce qu’a annoncé George Ayisi, porte-parole de l’Organisation nationale de gestion des catastrophes (Nadmo), mercredi 10 novembre. D’après cette source, une école et un cimetière ont été touchés suite à la montée des eaux de la mer.
« C’est le troisième raz-de-marée cette année, mais c’était le plus gros. Cela devient inquiétant », a déclaré George Ayisi dans les propos relayés par l’AFP. Il affirme qu’ils n’avaient pas « connu le raz-de-marais d’une telle ampleur depuis de nombreuses années ». « Le niveau de la mer augmente, c’est certainement lié au changement climatique », a-t-il ajouté.
Le Ghana a lancé un projet de défense maritime pour atténuer les conséquences de la montée des eaux de la mer. Ce projet a consisté à poser des blocs de rochers le long des côtes pour créer des digues. En 2019, ce pays africain a achevé la première phase du projet qui couvre 4,3 kilomètres de côte.
Ravanelly Ntumba