La recrudescence de la piraterie maritime au golfe de Guinée en Afrique n’est pas seulement une menace pour les propriétaires de navires et des marchandises. Mais entraîne également des coûts importants pour les pays côtiers, selon un rapport des Nations unies publié mardi 07 décembre.
Selon l’Onu, le golfe de Guinée en Afrique a connu 106 incidents de piraterie avec 623 marins touchés par des enlèvements en 2020. Et que « les efforts déployés pour lutter contre le piratage coûtent aux pays d’Afrique de l’ouest 1,9 milliard Usd par an ».
« La fréquence et la violence de ces attaques ont préoccupé les marins qui font face à d’autres menaces à la sécurité maritime, découragé les investissements étrangers et affaibli le contrôle de l’État sur les zones côtières et offshore. Mais aussi ralenti le développement de l’économie bleue, enhardi les commerçants illicites et les pêcheurs illégaux ainsi que terrorisés les communautés de marins », a indiqué le rapport.
Selon ce rapport, les pays le long de la côte du golfe de Guinée paieront beaucoup plus que cela pour faire face à la montée de la piraterie, des patrouilles élargies aux missions de sauvetage en passant par des coûts de sécurité plus élevés dans les ports.
« Le nombre d’attaques a diminué cette année, probablement en raison d’une augmentation des patrouilles internationales. Nous avons vu des attaques plus brutales où un plus grand nombre de marins ont été kidnappés », a dit Anniken Huitfeldt, ministre norvégienne des Affaires étrangères.
Ali Maliki