Alors que les affrontements sanglants et meurtriers se poursuivent au Soudan, les Forces paramilitaires de soutien rapide (FSR) affirme avoir pris le contrôle de Miram, base militaire stratégique située dans l’Etat de Kordofan occidental, près de la frontière avec le Soudan du Sud.
Jeudi, le camp du général Hemedti a, dans un post sur réseau social X, indiqué que les FSR ont réussi à libérer la 92ᵉ brigade dans cette zone. Selon l’AFP, des images diffusées par les hommes d’Hemedti en joie et en train d’exulter à bord de camions blindés. Visiblement, ils faisaient leur entrée dans la base militaire de Miram.
Jusque-là, l’armée n’a pas réagi. En fait, les FSR gagnent du terrain. Elles ont réalisé une percée significative dans le sud-est du Soudan, en prenant le contrôle de bases militaires dans l’Etat du Sennar. Une situation qui a poussé des dizaines de milliers de personnes à fuir. Les hommes du général Hemedti contrôlent les frontières occidentales du pays. Il s’agit notamment de celles avec le Tchad, la Centrafrique et la Libye.
La situation demeure tendue dans un Soudan, déchiré par un conflit sanglant qui a éclaté, il y a plus d’un an. Le bilan humain est lourd avec des milliers de morts. Selon les Nations unies, plus de 700.000 personnes ont fui le Soudan pour se réfugier de l’autre côté de la frontière, la plupart étant des rapatriés sud-soudanais ayant pris le chemin inverse.
En mai dernier, l’organisation onusienne a appelé Juba à retirer ses forces d’Abyei et mis en garde contre l’aggravation des tensions dans cette zone disputée où sont déployées les forces de maintien de la paix de l’ONU.
La Rédaction