Mercredi 12 juillet, le Royaume-Uni vient d’annoncer des sanctions contre des entreprises qui fournissent financement et armes à l’armée et aux paramilitaires impliqués dans le conflit au Soudan, selon la diplomatie britannique.
Ces gels des avoirs visent des entreprises qui alimentent le conflit au Soudan en procurant financement et armes aux milices. D’après un communiqué de la diplomatie britannique, six entreprises, dont trois de chaque côté, sont visées par les sanctions.
« Ces sanctions visent directement ceux dont les actes ont détruit les vies de millions de personnes. Les deux côtés ont commis de multiples violations du cessez-le-feu dans une guerre qui est complètement injustifiée », a déclaré James Cleverly, ministre des Affaires étrangères, dans un communiqué.
« Des civils innocents continuent à subir les effets dévastateurs des hostilités, et nous ne pouvons simplement pas nous permettre de rester les bras croisés alors que de l’argent de ces entreprises, qui financent toutes les FAS ou les FSR, est dépensé dans un conflit qui n’a pas de sens », a-t-il poursuivi.
Selon M. Cleverly, Londres et ses partenaires vont continuer à faire de leur possible pour soutenir un processus de paix, mettre un terme aux violences et assurer un accès humanitaire.
Les trois mois de violence au Soudan ont placé 25 millions de personnes en situation de besoin d’aide humanitaire. Près de 2,2 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays et l’estimation du nombre de personnes, qui ont fui le pays, est estimé à 682.000, selon le ministère britannique des Affaires étrangères.
Ces mesures strictes sur des entreprises contrôlées par les Forces armées soudanaises (FAS) et les Forces de soutien rapide (FSR) vont limiter leur liberté financière en empêchant les ressortissants, entreprises et banques britanniques de traiter avec eux et mettra la pression sur les parties pour s’engager dans le processus de paix, conclu le texte.
Mervedie Mikanu