Guinée: Dadis Camara à la disposition de la justice pour dire sa part de vérité

A peine rentré, Dadis Camara, ancien président de la Guinée, dit être prêt à se “mettre à la disposition de la justice, car nul n’est au-dessus de la loi, afin que plus jamais ce genre d’évènements ne viennent endeuiller la Guinée”.

 

Les évènements pour lesquels l’ancien président est “disposé à dire ma part de vérité” c’est le dossier du massacre et du viol des femmes. Le 28 septembre 2009, des militaires guinéens ont massacré au moins 157 personnes et violé 109 femmes dans un stade sous le régime de Moussa Dadis Camara.

 

Respecter la mémoire des victimes du 28 septembre 2009

Lire aussi :  Guinée: deux jeunes morts dans des violences

Je voudrais encourager la tenue de ce procès qui serait non seulement un ouf de soulagement pour les familles des victimes, mais aussi pour le peuple de Guinée et plus particulièrement pour la communauté internationale qui attendent depuis plus de dix ans que les responsabilités des uns et des autres soient définitivement situées. Pour la mémoire des victimes de ces douloureux évènements, pour le respect des institutions de la République et pour la vérité de l’histoire”, a déclaré l’ancien président Dadis Camara, à peine rentré au pays après son exil au Burkina Faso. 

 

Pour lui, il ne faut plus jamais que “ce genre d’évènements ne viennent endeuiller la guinée. J’ai confiance en la justice et je m’en remets à sa disposition. Car, seule la justice élève une nation et personne ne saurait être au-dessus des lois de la République”. 

Le retour de l’ancien Président de la Guinée au moment des faits va permettre au procès sur le massacré du 28 septembre 2009 de connaître une bonne avancée. 

 

Lire aussi :  Des décès signalés lors de manifestations anti-junte en Guinée

La Rédaction et M. B

Les plus lus

En RDC, l’IFC veut accompagner les initiatives du secteur de l’énergie  

La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, affiche son intention d’accompagner le développement du secteur de l’énergie à travers...

Discours de Mobutu du 24 avril 1990: les souvenirs du jour de l’instauration du multipartisme au...

«J’ai estimé seul devant ma conscience de tenter l’expérience du pluralisme politique dans notre pays, avec à la base le principe de la liberté...

RDC : indignation de la presse sportive après l’agression d’un journaliste

L’agression, à la veille de l’affiche RDC-Tanzanie, du journaliste Gede Luiz Kupa par l'agent commis à la sécurité de l'équipe nationale, suscite l’indignation des...

En RDC, débat autour d’une éventuelle révision de la Constitution

Faut-il réviser la Constitution ? Si l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti présidentiel, pousse pour l'obtenir cette révision, l’opposition s’y...

Ouganda : interdiction de la pratique du «disco matanga» pendant les enterrements

En Ouganda, le gouvernement interdit la pratique du « disco matanga », pendant les enterrements, arguant que ces danses diaboliques dégénèrent notamment, en violences...

Sur le même thème

Afrique du Sud : Cyril Ramaphosa blanchi dans l’affaire Phala Phala

En Afrique du Sud, le parquet a annoncé l’abandon de poursuites contre le président Cyril Ramaphosa dans une affaire de blanchiment d’argent et de...

Guinée : Mamadu Doumbouya interdit à ses ministres de voyager à l’étranger

En Guinée, le général Mamadi Doumbouya, chef de la junte en Guinée, a ordonné le retour sans délai au pays de ses ministres en...

En RDC, débat autour d’une éventuelle révision de la Constitution

Faut-il réviser la Constitution ? Si l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti présidentiel, pousse pour l'obtenir cette révision, l’opposition s’y...

Niger : neuf responsables du régime de Mohamed Bazoum «provisoirement déchus de leur nationalité»

Au Niger, les autorités ont décidé de déchoir « provisoirement » la nationalité de neuf responsables sous le régime de Mohamed Bazoum sur fond...

Cameroun : le gouvernement interdit tout débat sur la santé de Paul Biya

Alors que l’inquiétude continue de planer, le gouvernement interdit aux médias de parler de l’état de santé du président Paul Biya au Cameroun.   « Le chef...