La condamnation de Teodorin Obiang, vice-président équato-guinéen et fils du président Obiang Nguema, est confirmée. C’est ce qu’a tranché la Cour de cassation française ce mercredi 28 juillet. Teodorin Obiang a été condamné à 3 ans de prison avec sursis pour «blanchiment d’abus de biens sociaux et de détournement d’argent public» par la Cour d’appel de Paris. Il devrait s’acquitter à une amende de 30 millions d’euros. Ses biens doivent être saisis.
Le recours en pourvoi de Teodorin Obiang a été rejeté. «Par cette décision, la justice française confirme que la France n’est plus une terre d’accueil pour l’argent détourné par de hauts dirigeants étrangers et leur entourage», a indiqué Patrick Lefas, président de Transparency international en France, dans un communiqué.
D’après la justice française, le fils du président Obiang Nguema a blanchi 150 millions d’euros en France. Elle affirme que Teodorin Obiang s’est offert un hôtel de 3.000m2 dans l’un des quartiers chics de la capitale française. Mais aussi un cinéma, un hammam, un marbre et un robinet en or.
Selon un dispositif adopté par les députés français, le patrimoine de Teodorin Obiang va être vendu aux enchères. L’argent récolté sera utilisé pour des actions de développement en Guinée Équatoriale.
Mercredi 21 juillet, le gouvernement britannique a imposé des sanctions contre le fils du président Teodore Obiang pour des faits graves de corruption. Ces sanctions prévoient le gel des avoirs et l’interdiction d’accès au Royaume-Uni. Mais Malabo dénonce une ingérence de la Grande Bretagne. Et a fermé son ambassade à Londres.
Trésor Mutombo