Veiller à ce que des efforts soient déployés en vue de soutenir les objectifs régionaux visant à créer un environnement propice à un approvisionnement cohérent en énergie et en eau dans les pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique australe (SADC). C’est ce qu’a fait savoir Olivier Mwenze, ministre congolais des Ressources hydrauliques et Électricité lors de la clôture de la 41e réunion de cette organisation sous régionale.
Il souligne qu’il est important d’étudier de manière approfondie les liens entre l’énergie, l’eau, le pétrole, le gaz, la politique et l’économie pour améliorer les efforts déployés dans les solutions énergétiques et environnementales.
De son côté, Mpedi Magosi, secrétaire exécutif de la SADC, indique que l’eau et l’énergie sont des secteurs primordiaux susceptibles de booster le développement des pays de la région. « Un accent particulier devrait être placé sur les projets d’infrastructures touchant les secteurs précité afin de les intégrer sur le plan régional et d’y inclure la RDC de par son potentiel énergétique et hydrique », a-t-il déclaré.
En ce qui concerne la RDC, le ministre Mwenze rappelle le faible taux d’accès à l’énergie occasionné par la déforestation et le faible taux d’accès à l’eau qui favorise les maladies hydriques.
« Maintenant, la population congolaise vit dans la pauvreté alors que le pays dispose de 52 % de réserve en eau douce de surface en Afrique, soit 10 % de la quantité mondiale et 23 % de ressources hydriques renouvelables. Ainsi, une attention particulière devrait être portée aux conditions de travail et au partage de la valeur créée », a-t-il martelé.
Il assure que cet aspect est une condition nécessaire pour lutter contre la pauvreté dans la région australe.
Lors de cette réunion des ministres en charge de l’eau et de l’énergie de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), tenue à Kinshasa, capitale congolaise. Les pays membres se sont engagés à appliquer le texte relatif au plan directeur gazier estimé de 17 milliards Usd.
Et parmi les recommandations formulées figurent l’accélération de la transition énergétique qui devra garantir l’accès aux services énergétiques fiables, durables, modernes et abordables.
François Kitoko