Mercredi 1er novembre, l’armée ougandaise a annoncé avoir tué des combattants des ADF, groupe armé affilié au groupe Etat islamique (EI), ayant participé au meurtre de deux touristes étrangers dans un parc national.
Il s’agit d’un Britannique et d’une Sud-Africaine en voyage de noce ainsi que leur guide ougandais qui ont été tués alors qu’ils circulaient dans le parc Queen Elizabeth (ouest), dans une attaque revendiquée par l’EI.
« Nos forces conjointes les ont suivis depuis l’attaque contre les touristes jusqu’à ce que nous les localisions, alors qu’ils traversaient le lac Edouard sur des bateaux de nuit et que nous les éliminions », a déclaré Deo Akiiki, porte-parole adjoint de l’armée, à l’AFP.
D’après lui, l’armée est déterminée à éliminer tous les groupes des ADF afin de rendre le pays sûr pour la population et les visiteurs.
De son côté, le président Yoweri Museveni avait condamné « un acte lâche », promettant que les auteurs paieront de leur misérable vie.
L’Ouganda et la RDC ont lancé une offensive conjointe en 2021 pour chasser les ADF de leurs bastions congolais, sans parvenir jusqu’à présent à mettre fin aux attaques du groupe.
En juin, 42 personnes, dont 37 élèves, ont été tuées dans un lycée de l’ouest ougandais lors d’une attaque qui leur a été attribuée. Mardi soir, l’armée ougandaise a annoncé avoir mené une opération sur le lac Edouard, à la frontière avec la RDC.
Mervedie Mikanu