La justice algérienne a arrêté cinq personnes suspectées d’être à la base des incendies de forêts survenus dans la nuit de dimanche à lundi 24 juillet dans le nord de l’Algérie.
Selon les communiqués des procureurs de la République près les tribunaux des deux villes, dont Bouira et Skikda, les dossiers des concernés sont transférés à la section de lutte contre le terrorisme et le crime organisé près le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger, capitale de l’Algérie.
« Une autre enquête est également en cours dans la wilaya de Bejaia pour déterminer l’origine du drame qu’a vécu la population locale dans la nuit de dimanche à lundi », ont déclaré les services de la gendarmerie algérienne.
Des incendies de forêts enregistrés dans 16 wilayas (départements) du nord de l’Algérie ont fait, selon le bilan communiqué lundi soir par le ministre de l’Intérieur, trente-quatre décès, dont dix militaires, et 194 blessés. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Bejaia (près de 300 km à l’est d’Alger), avec 22 morts et une centaine de blessés.
Ce bilan rappelle celui des incendies ravageurs ayant endeuillé le pays en 2021 avec plusieurs dizaines de morts et des centaines de blessés en Kabylie (région située à 100 km à l’est d’Alger).
Raymond Nsimba