A deux mois du début des IXes Jeux de la francophonie prévus à Kinshasa, la plupart d’infrastructures en construction et en réhabilitation ne sont pas encore prêtes.
Le taux d’exécution est à 70%, selon le porte-parole du gouvernement. Mais les responsables restent optimistes. Place à une véritable course contre la montre.
Après une énième visite d’inspection de travaux effectuée par le président Tshisekedi, Kinshasa affirme que « beaucoup de défis restent à relever en termes de livraison d’infrastructures sportives et de l’hébergement des athlètes attendus ».
Selon la présidence congolaise, les grosses œuvres sont en phase de finition, l’embellissement des lieux, la pose des gradins et l’installation de la climatisation se poursuivent encore. Il en est de même du terrain de football et du stadium de basketball. La même source souligne que « les défis restent énormes ». Malgré tout, les prestataires sont optimistes sur la livraison des infrastructures dans le délai (avant la fin du mois de juillet).
Le stade de Martyrs où se construisent deux gymnases de 3 000 et 2 000 places, le Stade Tata Raphaël, Le Palais du peuple, siège du Parlement, Le campus de Kinshasa sont des sites choisis pour abriter les compétitions, le village de la francophonie ainsi que le logement des athlètes.
Un autre défi, c’est le déplacement des athlètes dans cette mégalopole. Pour cela, « plusieurs scénarios sont envisagés pour résoudre l’épineux problème de transport des athlètes ». Les spécialistes ont proposé des routes dédiées pour la circulation des cortèges olympiques, précise le service de communication du Président congolais.
Repoussés à deux reprises, d’abord pour des raisons de pandémie, ensuite faute d’infrastructures adéquates, c’est finalement du 28 juillet au 06 août que vont se tenir ces jeux.
Joe Kashama