La RDC, le Rwanda et l’Ouganda, dont les relations ne ressemblent pas à un fleuve tranquille, doivent avoir un dialogue franc pour mettre fin au cycle d’instabilité dans l’est de la RDC, préconise Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) et allié du président Tshisekedi, dans un communiqué publié mercredi soir.
Pour lui, ces trois pays de la région de Grands Lacs forment un triangle au centre duquel se trouve le mouvement rebelle du M23, comme l’œil du cyclone. « Ce plan recommande avant tout le dépôt des armes par le M23 », dit M. Kamerhe après une tournée dénommée « Amani » dans l’est de la RDC.
Il souligne que « ce dialogue doit partir du principe de bon voisinage et de la cohabitation pacifique entre la RDC et tous les États voisins, le respect de la souveraineté des Etats ».
« Ce dialogue va ouvrir la voie à la cohabitation pacifique de toutes les communautés locales qui doivent être soudées comme les 5 doigts de la main, et bannir, ainsi définitivement, du vocabulaire congolais la xénophobie et le tribalisme », commente Michel Moto, proche de Vital Kamerhe.
Vital Kamerhe sort d’une tournée baptisée Amani (paix ndlr) dans les régions en proie à l’insécurité dans la province du nord et sud-Kivu, de l’Ituri et du Maniema, mais aussi de la Tshopo.
A travers « plus de 70 meetings dans huit villes et 35 territoires », Vital Kamerhe a saisi l’occasion pour vulgariser son plan de sortie de l’insécurité à l’est du Congo. Quant aux conclusions de sa tournée, M. Kamerhe affirme réserver la primeur au président Tshisekedi, son allié.
Joe Kashama