Alors que les combats s’intensifient entre l’armée congolaise et le M23, à une vingtaine de kilomètres de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) annonce des nouveaux pourparlers de paix sur la situation dans l’est de la RDC à Nairobi, capitale du Kenya, le 21 novembre.
Mais les contours du déroulement de ce dialogue n’ont pas été révélés. Et jusque-là, les participants et la durée des discussions n’ont pas été précisés. Cette annonce intervient la visite de l’ancien président Uhuru Kenyatta, facilitateur de l’Union africaine, ainsi que celle d’Evariste Ndayishimiye, président burundais, à Kinshasa, capitale de la RDC, sur fond de tension entre la RDC et le Rwanda.
D’autres pourparlers avaient déjà eu lieu il y a quelques mois au Kenya et en Angola. Mais tous n’ont pas obtenu une solution durable. Kinshasa a refusé de négocier avec le M23, accusant le Rwanda de le soutenir. Des accusations que Kigali a toujours niées.
Il accuse pourtant Kinshasa de collusion avec les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), mouvement de rebelles hutu rwandais, dont certains sont impliqués dans le génocide qui a plongé le Rwanda dans une folie meurtrière en juillet 1994.
Sur le terrain, les combats ne faiblissent pas. Ce qui a occasionné le déplacement d’au moins 188.000 personnes, rapporte les Nations unies. Entre-temps, la situation de déplacés est alarmante, selon la société civile locale.
Dinho Kazadi