Mercredi 3 avril, la police française a évacué près de 400 migrants, y compris des familles avec des enfants en bas âge, du parvis de l’hôtel de ville de Paris, alors que la capitale se prépare à accueillir les Jeux Olympiques dans moins de 100 jours.
La police est intervenue à l’aube pour déloger les migrants du quai de Seine, principalement des femmes et des enfants âgés de 3 à 10 ans, emmitouflés dans des poussettes, sous des couvertures ou recouverts de bâches en plastique pour se protéger de la pluie.
Originaires de pays d’Afrique francophone tels que le Burkina Faso, la Guinée, la Côte d’Ivoire et le Sénégal, de nombreuses familles ont été impactées.
Ces sans-abris ont préparé leurs affaires pour monter à bord d’un bus à destination de logements temporaires du gouvernement dans la ville de Besançon, dans l’est de la France. Les travailleurs humanitaires expriment leur préoccupation face au début d’un effort plus vaste des autorités parisiennes pour déplacer les migrants et les sans-abris avant les Jeux olympiques. Sans offrir de solutions de logement à long terme.
Les organisateurs des Jeux olympiques ont annoncé des actions concertées avec des groupes d’aide pour trouver des solutions.
Des organisations humanitaires telles qu’Utopia 56 ont distribué de la nourriture, des couvertures et des couches, tout en aidant certains à trouver un logement temporaire pour une nuit ou deux.
Ben Tshokuta