Le 1er décembre, le monde célèbre la Journée mondiale de lutte contre le SIDA. D’après des sources médicales, depuis, l’apparition du coronavirus, la préoccupation sanitaire de premier plan pour les Etats s’est penchée vers cette pandémie. La lutte contre des pathologies comme le VIH/Sida est reléguée au second plan.
Conséquence, le suivi biologique des malades devient de plus en plus difficile de même que l’accès aux médicaments.
Selon certaines ONG luttant contre cette pandémie, «la situation pourrait mettre en péril la vie de 500 000 patients. Elle pourrait être davantage difficile pour l’Afrique où vivent 67 % des malades du sida ».
Ces organisations non gouvernementales appellent les pouvoirs publics à ne pas baisser la garde face au Sida. Surtout pas en cette période ou le sida régresse considérablement sur le continent.
«Personne n’est en sécurité tant que tout le monde n’est pas en sécurité. En cette Journée mondiale de lutte contre le Sida , nous devons être solidaires et partager la responsabilité de surmonter la Covid-19 et de mettre fin au Sida», renseigne l’Organisation Mondiale Santé.
Environ 490 000 Congolais sont atteints du virus et chaque année, 20 000 compatriotes sont contaminés. « Restons vigilants, mobilisés et sensibilisés: la lutte continue », a twitté Jean Pierre Bemba, président du Mouvement de Libération du Congo(MLC).
Inès Kayakumba