Nouvelle tragédie pour l’athlétisme au Kenya, où l’athlète Kipyegon Bett est mort à l’âge de 26 ans dimanche 6 octobre, emporté par une insuffisance rénale et hépatique.
La nouvelle de son décès a été annoncée par sa famille. « Il avait des problèmes aux reins. Mais les médecins ont réalisé que son foie aussi posait problème. Ces deux organes étaient défaillants », a déclaré Purity Kirui, sa sœur, citée par l’AFP.
D’après elle, son frère a fait une dépression après avoir été reconnu coupable de dopage en 2018. Visiblement, l’athlète n’a pas pu s’en remettre. Comme si le ciel était tombé sur lui. Sa suspension pour dopage l’avait privé des Jeux olympiques de Tokyo en 2021, mais aussi des Championnats du monde de 2022. Une période sombre.
L’athlète a perdu tout espoir de retrouver le haut niveau. Même après la fin de sa suspension. Pourtant, un jeune prometteur de l’athlétisme kenyan. Sa sœur Purity raconte que Kipyegon a depuis « commencé à boire beaucoup ». « Nous avions essayé de l’encourager à retourner sur la piste après la fin de sa suspension en août 2022 », confie-t-elle. Sans succès.
Il y a une semaine, Kipyegon Bett a été hospitalisé une première fois dans sa ville natale de Kericho, dans l’ouest du Kenya, où il était sur la piste pour une ultime course avec la maladie. Vendredi, il avait été réadmis après que son état de santé s’est aggravé. Puis, il s’est éteint.
Au Kenya, Kipyegon Bett était l’un des coureurs de demi-fond les plus prometteurs lorsqu’il avait été champion du monde des moins de 20 ans à Bydgoszcz en Pologne en 2016. Il a raflé une médaille de bronze aux Mondiaux de 2017 avant de remporter le 800 m au meeting de Shanghai, une épreuve de la Ligue de diamant.
Mais tout va basculer. Sa carrière, pourtant prometteuse, prend une autre tournure. Un véritable coup d’arrêt après avoir été testé positif à l’érythropoïétine (EPO), une substance améliorant les performances. Mais, Kipyegon Bett a toujours nié avoir utilisé ce produit.
La Rédaction