Lundi 14 mars, la police kényane a arrêté un meneur présumé de l’agression d’une femme diplomate par des moto-taxis appelés « Boda-boda ». Cela intervient trois jours après l’arrestation de seize autre moto-taxis. Selon la police kényane, ce meneur présumé de Boda-boda devra être jugé.
« Le suspect doit être ramené par avion à Nairobi où il sera présenté à la justice », rapporte le communiqué de la Direction des enquêtes criminelles. Cette source ajoute que « c’est un suspect le plus recherché du pays ».
Au Kenya, la vidéo de l’agression de la diplomate publiée sur les réseaux sociaux a suscité colère et indignation. La diplomate a perdu son téléphone d’une valeur de 1.000 Usd, volé par les Boda-boda, selon le document de la justice.
Face au tollé suscité à travers le pays, le président Uhuru Kenyatta a demandé mardi dernier la plus grande sévérité et ordonné un recensement général des motos-taxis.
Les boda-boda sont mal réputés. Et accusés de ne pas respecter le code de la route, mais aussi s’en prennent facilement aux autres usagers de la route. En 2019, ces motards ont été classés comme étant une menace pour la sécurité nationale par une unité de recherche du ministère de l’Intérieur.
Raymond Nsimba