Au Kenya, le gouvernement kényan a approuvé un projet de loi sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
D’après la presse locale ce projet de loi établit des mesures plus dures contre les individus coupables de crimes économiques. Il autorise le Centre de signalement financier (FRC), une institution gouvernementale, à adopter des sanctions pour les infractions commises sur les produits du crime.
Dans un communiqué, la présidence rapporte que « le FRC, agence de lutte contre le blanchiment, aura le pouvoir de présenter les cas dans lesquels il pourra demander la révocation de la licence d’un établissement déclaré », en cas de l’adoption de ce projet de loi par le Parlement.
Ce projet de loi devrait imposer des sanctions sévères sur les personnes reconnues coupables, en plus de l’identification, du traçage, du gel, de la saisie et de la confiscation des produits du crime, indique la même source. Il place le seuil de déclaration des transactions en espèces de 10.000 à 15.000 dollars américains, le projet de loi prévoit l’obligation pour les entreprises de tenir un registre des bénéficiaires effectifs.
Joe Kashama