Le Kenya devra prêter main forte à la Haïti dans la lutte contre l’escalade de la guerre de gangs dans le cadre d’une force de sécurité multinationale soutenue par les Nations-Unies, selon le gouvernement haïtien.
Les deux pays ont établi des relations diplomatiques mercredi 20 septembre. Le Kenya pourra dirige cette force multinationale. « En tant que pays leader dans la mission de sécurité soutenue par l’ONU en Haïti, nous nous engageons à déployer une équipe spécialisée », déclare William Ruto, Président kényan, dans un communiqué.
L’équipe évaluera la situation et préparera des stratégies pour garantir des solutions à long terme, a-t-il ajouté.
Cette décision intervient au milieu de discussions internationales. Le président kényan William Ruto et le Premier ministre haïtien Ariel Henry ont assisté à la signature du pacte établissant des liens à la mission kényane à New-York.
En octobre dernier, le gouvernement de M. Henry avait demandé une aide internationale. Malgré les appels répétés des Nations Unies, la demande est restée sans réponse. C’était jusqu’à ce que le Kenya se déclare prêt à diriger un tel groupe en juillet.
Le Conseil de sécurité des Nations-Unies pourrait voter sur la force multinationale pour Haïti dans environ une semaine, a déclaré Brian Nichols, secrétaire adjoint américain aux Affaires de l’hémisphère occidental.
Avec des ressources limitées, la police haïtienne lutte contre de puissants gangs, qui contrôlent désormais de grandes parties du pays.
Josaphat Mayi