Le continent africain n’est pas responsable du changement climatique. Mais ce sont les Africains qui supportent le poids ainsi que le coût du changement climatique. Cyril Ramaphosa, président sud-africain l’a dénoncé au cours d’une réunion virtuelle de l’Union africaine sur le changement climatique dimanche 06 février. Il indique que la pandémie de Covid-19 a retardé les évolutions multilatérales, y compris ceux liés au changement climatique.
Cyril Ramaphosa insiste que le changement climatique ne soit pas relégué à la périphérie de l’agenda mondial du développement. « L’Afrique subit les pires impacts des phénomènes liés au réchauffement climatique, tels que les sécheresses ainsi que les inondations. Mais aussi les cyclones. Les impacts du changement climatique coûtent aux économies africaines entre 3 et 5% de leur PIB », a-t-il dit.
Il affirme qu’il est préoccupant que les flux financiers nécessaires pour permettre aux pays en développement d’atténuer. Mais aussi de s’adapter aux impacts du changement climatique soient insuffisants. « Une approche unique pour tous les problèmes complexes. A titre d’exemple, la transition des combustibles fossiles qui ne tient pas compte des réalités sur le terrain en Afrique », a ajouté le président africain.
D’ici à 2030, on estime que près de 118 millions de personnes vont être exposées à la sécheresse et aux inondations. Mais également aux chaleurs extrêmes en Afrique. Et qu’en Afrique subsaharienne, le changement climatique pourrait entraîner jusqu’à 3 % de baisse supplémentaire du produit intérieur brut d’ici à 2050, selon l’Union africaine.
Ali Maliki

