L’Agence France-Presse (AFP) est menacée de non-renouvellement de l’accréditation et d’interdiction d’exercer en Algérie. C’est suite à la campagne hostile et odieuse contre le pays. C’est ce qu’a lancé le ministère algérien de la communication dans un communiqué publié mercredi 27 octobre. D’après ce communiqué, l’Afp est devenue le porte-parole des lobbies connues et des cercles officiels qui nourrissent une haine envers l’Algérie.
« Il nous a été donné de constater la récente ligne éditoriale de l’AFP caractérisée par la subversion et la diffamation qui vise en vain la stabilité de l’Algérie, ses services de sécurité et son armée », a déclaré Ammar Belhimer, ministre algérien de la Communication.
Il appelle l’AFP de respecter les règles en vigueur d’éthique et de déontologie professionnelle dans son traitement médiatique. « De telles attitudes émanant de médias étrangers entraînent habituellement le retrait de leur agrément pour dérapage, intox ou parti pris pour porter atteinte à l’Algérie », a-t-il ajouté.
Mardi 26 octobre, l’Agence France presse a publié un reportage sur la migration clandestine depuis l’Algérie vers l’Espagne, sous le titre « De l’Algérie à l’Espagne, les « harraga » (migrants) prêts à mourir en mer pour ne pas rester au pays ».
Depuis un certain temps, les relations politiques et diplomatiques entre l’Algérie et la France traversent une étape de tension marquée par une hémorragie économique des entreprises françaises qui ont quitté le pays après le refus des autorités algériennes de renouveler leurs contrats.
Dinho Kazadi