Dimanche 31 juillet, Abdelmadjid Tebboune, président algérien a exprimé sa volonté de voir son pays à intégrer la formation des grandes puissances émergentes actuelles composée du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud.
Au cours d’un entretien avec la presse locale, le chef d’Etat souligne que qu’il existe « des conditions économiques pour rejoindre le groupe BRICS, et je pense que l’Algérie remplit une grande partie de ces conditions.
« Le groupe va éloigner l’Algérie, considérée comme un pionnier du mouvement des non-alignés, de l’attraction des deux pôles », a-t-il indiqué.
En juin dernier, le président Tebboune a participé au dialogue de haut niveau sur le développement mondial entre les pays BRICS et les marchés émergents ainsi que les pays en développement.
Les cinq pays membres de cette organisation contiennent plus de 40 % de la population mondiale totale et représentent environ un quart de l’économie mondiale.
L’intérêt pour l’organisation a énormément augmenté ces dernières années. L’Iran et l’Argentine auraient demandé leur adhésion, tandis que le Bangladesh, l’Indonésie, le Mexique, la Turquie, l’Egypte, le Soudan, la Syrie, l’Arabie Saoudite, le Pakistan, le Venezuela et le Nigeria ont également manifesté leur intérêt.
Joe Kashama