Lundi 28 novembre, la justice angolaise a confirmé que l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) avait émis un mandat d’arrêt international contre Isabel dos Santos, fille de l’ex-président José Edouardo dos Santos.
Selon le bureau du procureur général, le mandat d’arrêt a été délivré après qu’elle n’a pas répondu aux plusieurs notifications qui lui ont été envoyées par le tribunal.
« Nous travaillons avec Interpol, qui a pour mission de diffuser le mandat dans tous les pays qui font partie de cette organisation policière internationale », a dit Hélder Pitta Gróz, procureur général de la République.
Il assure avoir notifié les accusations portées contre sa résidence dans la copropriété Morro Bento à Luanda, mais la femme d’affaires a refusé de signer la notification et a quitté le pays.
Mme dos Santos fait face à des allégations de corruption de 5 milliards de dollars qu’elle a niées, affirmant qu’elles étaient politiquement motivées.
Elle a été classée par Forbes comme l’une des femmes les plus riches d’Angola et d’Afrique. Mais aussi elle possède des propriétés et vit entre le Portugal, le Royaume-Uni et les Émirats arabes unis.
En 2019, un tribunal de Luanda a décrété la saisie préventive de ses comptes bancaires personnels.
Ali Maliki