Au Burkina Faso, le colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, chef de la junte au pouvoir, a décrété un deuil national de trois jours après une attaque des présumés djihadistes qui a fait au moins 79 morts à Seytanga, dans la région du Sahel.
Selon le décret signé par le colonel Paul-Henri Damiba, le deuil national a débuté mardi à minuit et s’achèvera le vendredi à la même heure. Les réjouissances populaires et des manifestations à caractère récréatif sont interdites.
« Durant cette période, les drapeaux sont mis en berne sur tous les édifices publics et dans les représentations du Burkina Faso à l’étranger », rapporte le décret.
Cette attaque est la plus meurtrière depuis la prise du pouvoir par le colonel Paul-Henri Damiba, qui a renversé le président Christian Kaboré. Le chef de la junte au pouvoir a promis de faire de la lutte contre la menace djihadiste une de ses priorités. Mais l’insécurité persiste.
Le Burkina Faso est, depuis 2015, sous menace d’attaques de groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique (EI). Ces attaques ont fait plus de 2.000 morts. Et plus d’un million de déplacés.
Trésor Mutombo