Au moins 171 cas du virus mpox ont été enregistrés au Burundi, selon un communiqué du ministère burundais de la Santé publié jeudi 22 août.
Selon Polycarpe Ndayikeza, porte-parole du ministère, sur les 171 cas positifs, 137 sont encore actifs dans 26 des 49 districts sanitaires du pays. Toutefois, il ne fait état d’aucun décès lié au mpox jusque-là.
Le nombre de cas confirmés a augmenté rapidement depuis l’annonce des trois premiers cas fin juillet. Le 18 août, les autorités avaient déjà dénombré 153 cas positifs.
Un responsable du ministère de la Santé a confirmé que la nouvelle variante du virus, le clade 1b, qui se propage actuellement en RDC, est aussi présente au Burundi.
Ce variant, apparu en septembre en RDC et également détecté dans d’autres pays d’Afrique de l’Est, en Suède et en Asie, est considéré comme plus transmissible et plus mortel que les précédents.
Face à la recrudescence du mpox, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété le 14 août une urgence de santé publique de portée internationale, l’alerte sanitaire du niveau le plus élevé.
Le mpox est une maladie virale transmissible par contact physique étroit. Les symptômes incluent de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.
L’annonce de l’augmentation du nombre de cas de mpox au Burundi et la confirmation de la présence du nouveau variant plus virulent suscitent des inquiétudes quant à la capacité des autorités sanitaires à gérer la situation.
L’OMS appelle à la vigilance et à la mise en place de mesures préventives pour limiter la propagation de la maladie, notamment la vaccination et la sensibilisation des populations.
Ephraïm Kafuti